dimanche 31 janvier 2010

samedi 30 janvier 2010

Madame Figaro / Diane Pernet by Shu Uemura


Diane Pernet
Rouge Shu Uemura
Photo: M.V.

jeudi 28 janvier 2010

YVES SAINT LAURENT


Après une année 2009 largement dédiée à Gabrielle Chanel avec deux films biographiques et de nombreux ouvrages, c'est une autre ou l'autre grand personnage de la mode mondial qui sera à l'honneur en 2010. Yves Saint Laurent sera omniprésent tout au long de l'année à travers de nombreuses manifestations culturelles, deux ans seulement après sa disparition. Après la biographie non-autorisée "Saint-Laurent, mauvais garçon" de Marie-Dominique Lelièvre, Alain Chamfort publiera en février "Une Vie Saint Laurent" un album dédié au célèbre coûturier disponible également en livre disque En Mars l'événement se passe au Petit Palais avec une exceptionnelle exposition célébrant le talent d'Yves Saint Laurent.

YVES SAINT LAURENT est une rétrospective proposée par Pierre Berger qui devrait permettre au plus grand d'appréhender l'oeuvre majeure de cet artiste car Yves Saint Laurent était bien plus qu'un simple coûturier. Il a porté sa profession au niveau de l'art. Cette exposition qui se tiendra du 11 mars au 29 août 2010 au Petit Palais à Paris est réalisée sous le haut patronage de Carla Bruni-Sarkozy, elle devrait avoir un énorme retentissement.

Yves Saint Laurent était un artiste se nourrissant des chefs d’oeuvres d’autres artistes c'est donc tout naturellement que cette exposition a trouvé sa place au Petit Palais. L’exposition proposera un vrai parcours thématique sur les quarante années de création d’Yves Saint Laurent. On y retrouvera une sélection de 307 modèles de haute couture et prêt-à-porter, des photographies, des dessins et des films. La mise en scène des créations sélectionnées pour l’exposition est conçue comme une progression théâtrale depuis les débuts du couturier chez Dior en 1958, avec la fameuse collection « Trapèze », jusqu’à la splendeur des robes du soir d’Yves Saint Laurent. Un parcours qui nous fera revivre une histoire de la Mode, la vie d'un artiste, d'ailleurs Yves Saint Laurent disait " J’ai toujours placé au-dessus de tout le respect de ce métier, qui n’est pas tout à fait un art mais qui a besoin d’un artiste pour exister ". L'histoire d'Yves Saint Laurent dans la Mode débute en 1955 chez Christian Dior lorsque l'illustre coûturier le désigne comme son successeur. Il le devient à la mort de ce dernier en 1957 et accomplit alors le passage d’une haute couture obsolète au règne du style. En 1958, il crée chez Dior la collection " Trapèze ", qui l'élèvera au rang de " French National Hero " (The New York Times). La collection préfigure le désir de liberté caractéristique des années 60 qui s’exprime dans un vêtement désentravant le corps. L'exposition proposera un "studio mental" où l'on retrouvera les références esthétiques qui ont nourri l’imaginaire d’Yves Saint Laurent ainsi qu'un "studio réél", évocation du studio de l’avenue Marceau où le couturier créait ses collections.
Des espaces thématiques proposeront des modèles illustrant le travail du coûturier : la Révolution des genres (Yves Saint Laurent s’inspirant du vestiaire masculin), Yves Saint Laurent et les femmes (l'abandon du Total look), Belle de Jour Catherine Deneuve, L'Essence du Scandate (la collection de 1971), La Féérie des exotismes, Dialogue avec les artistes et les écrivains (Mondrian, Wesselman, Poliakoff, Van Gogh, Matisse, Picasso, Braque, Léger, Apollinaire, Aragon, Cocteau, Lalanne, etc ..), le Derniel Bal, l'Astre noir (le smoking), Les Couleurs d'Yves Saint Laurent, ...

Cette exposition rendue possible grâce à la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent qui a pour vocation la conservation de 5 000 vêtements, 15 000 accessoires, 150 000 croquis conservés dans des conditions rigoureuses (air conditionné, humidification, papier antiacide), et autres planches de travail, fiches de manutention, va permettre aux jeunes générations de découvrir un créateur de génie. POur certains cette rétrospective sera l'occasion de revivre des moments forts de l'histoire contemporaine à travers l'oeil d'un artiste rare.
A l'occasion de cette exposition, un catalogue complet de 312 pages et 212 photographies sera édité, puis en mars sortira l'ouvrage "Yves Saint Laurent, haute couture, L’OEuvre intégral, 1962-2002". Un livre unique qui présente les 81 collections « haute couture » avec 1 283 planches de dessins. Ce sont plus de 10 000 vêtements qui sont ainsi recensés dans cet ouvrage unique. L'édition comprend quatre volumes, un guide d'accompagnement avec une indexation sommaire des noms propres et des thèmes, et un livret des programmes des défilés.
En septembre 2010, le film "Yves Saint Laurent - Pierre Bergé , L'Amour fou" écrit et réalisé par Pierre Thoretton sera projeté au cinéma, il raconte la vie de ces deux hommes d'exception. On vous l'a dit, 2010 sera l'année Yves Saint Laurent et ce n'est que du bonheur.

I

vendredi 22 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010

Vannina Vesperini


Vannina Vesperini
Photo : Gilles Pernet
Direction Artistique : Marco de Rivera

mardi 19 janvier 2010

Lukas Hemleb


Premiere | 31. Januar 2010
julius cäsar in ägypten

dramma per musica in drei akten
Dichtung von Nicola Francesco Haym
Musik von Georg Friedrich Händel
In italienischer Sprache mit deutschen Übertiteln

Auf neutralem Boden, in einem fremden Kulturkreis soll es zum Friedensschluss zweier Bürgerkriegsparteien kommen. Doch ein Mord in den höchsten Regierungskreisen treibt die gespannte Lage weiter auf die Spitze. Es herrschen Rache, Verzweiflung, Intrige. Im Zentrum der Verwicklungen stehen zwei Frauen. Beide überschreiten Grenzen ihrer Frauenrolle: Eine schwört Rache für die Ermordung des Ehemannes und ist bereit, selbst die Waffe zu führen; die andere – Cleopatra – will selbst Herrscherin sein. Am Ende löst ein weiterer Mord alle Konflikte auf. Eine Zeit des Friedens, der Liebe und Versöhnung bricht an. Gibt es gute und schlechte Morde?

Die historische Auseinandersetzung Julius Cäsars mit seinem Widersacher Pompejus
bildet den Hintergrund von Georg Friedrich Händels Oper. Cäsar will sich auf ägyptischem Boden aussöhnen mit Pompejus, stattdessen wird ihm der abgeschlagene Kopf des Gegners dargebracht – ein Affront gegen die römische Kultur. Auf ägyptischer Seite streiten Ptolemäus und seine Schwester Cleopatra um die Macht im Land. Julius Cäsar ordnet schließlich die Verhältnisse neu und führt den Frieden herbei.

Georg Friedrich Händel schrieb seinen julius cäsar im Jahr 1723. Ein welthistorisches
Ereignis wird seziert anhand höfischer Intrigen und verwickelter Liebeskonflikte. Aufgrund ihres musikalischen und szenischen Reichtums war die Oper schon zu Händels Lebzeiten eine seiner erfolgreichsten. Für Dortmund kann das Stück mit Fug und Recht als Ausgrabung bezeichnet werden: Erstmals wird Händels julius cäsar auf der Bühne des Dortmunder Opernhauses zu erleben sein!


Musikalische Leitung: Motonori Kobayashi
Inszenierung: Lukas Hemleb
Bühne: Roland Aeschlimann
Kostüme: Andrea Schmidt-Futterer
Choreinstudierung: Granville Walker

Premiere am 31. Januar 2010
Matinee am 24. Januar 2010

dimanche 17 janvier 2010

samedi 16 janvier 2010

Isadora Duncan, pieds nus, sans corset ni préjugés


Un seul film de trente secondes témoigne de la danse d'Isadora Duncan (1877- 1927). Réalisé dans un jardin en URSS, il met en scène Duncan, tête en arrière et yeux au ciel, l'une de ses postures familières, en train de tournoyer au milieu d'une ronde de spectateurs. Beaucoup d'hommes dans le public. Beaucoup d'hommes aussi, parmi les admirateurs de la danseuse. Du sculpteur Auguste Rodin au photographe Edward Steichen, en passant par le poète russe Essenine avec lequel elle se maria en 1922, la liste des artistes tombés sous le charme de la Californienne magnétique est longue. Le sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929) fut aussi saisi par sa vitalité : c'était en 1909, lors de la représentation d'Iphigénie en Tauride de Gluck, donné au Théâtre de la Gaîté-Lyrique, à Paris. Dès le lendemain, Bourdelle en tirait cent cinquante dessins à l'encre....Rosita Boisseau Le Monde

vendredi 15 janvier 2010

Saint-Laurent, mauvais garçon Marie-Dominique Lelièvre


Marie-Dominique Lelièvre est une grande portraitiste et une vraie enquêteuse, ce qui fait d'elle une biographe différente des autres, privilégiant le détail et l'interprétation aux faits habituels qui se suivent dans une biographie traditionnelle. Elle a prouvé tout son talent dans Sagan à toute allure, qui s'est vendu à 70 000 exemplaires, et dans Gainsbourg sans filtre, réédité l'année dernière chez Flammarion.

Elle livre là un portrait nouveau de Yves Saint-Laurent, qui en redonne depuis l'enfance la trajectoire unique et raconte comment peut se construire une légende, avec du vrai, avec du faux et avec du rêve. La légende de Saint-Laurent ne s'est pas construite toute seule, elle est aussi l'oeuvre d'un homme aux talents multiples, Pierre Bergé : Saint-Laurent parlait du couple qu'il formait avec lui comme de l'« aigle à deux têtes ». Marie-Dominique Lelièvre essaye aussi de raconter ce qu'on ne sait pas de leurs échanges dans le domaine du goût, de la mode, de l'art et de l'argent.

jeudi 14 janvier 2010

Nadia Benbouta by Marco de Rivera




Nadia Benbouta présente son premier solo show dans le Marais à la School Gallery. Combinant dessins, peintures et sculptures, l'expo intitulée "Folles aux lits, faux lits, folie ..." propose des oeuvres ludiques qui n'ont pas la langue de bois !
Nadia Benbouta by Marco de Rivera
Paris 2010

Fred Wilson by Marco de Rivera



Fred Wilson (b. 1954, Bronx, NY) has created site-specific installations in collaboration with numerous museums and cultural institutions throughout North America, Europe, the Middle East, and Asia. He received his B.F.A. from the State University of New York, Purchase in 1976. Since his first solo exhibition in 1988, Wilson’s work has been the subject of many individual shows and retrospectives including the critically acclaimed Mining the Museum: An Installation by Fred Wilson at The Contemporary and Maryland Historical Society, Baltimore (1992-93), and Fred Wilson: The Greeting Gallery, Fine Arts Museums of San Francisco (1999). In 2004, the solo exhibition Fred Wilson, Objects and Installations 1979–2000 concluded its three year tour, having traveled to eight different venues nationally, including the Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive, University of California, the Art Museum, University of Houston, the Santa Monica Museum, The Studio Museum in Harlem, and the Chicago Cultural Center.



Wilson’s work has also been featured in over 100 group exhibitions, including the 50th Venice Biennale (2003) as the American representative, the Whitney Museum of American Art Biennial Exhibition (1993), and the 4th International Cairo Bienniale (1992).



Wilson has been the recipient of numerous honors and awards. This year, Wilson was named to the Board of Trustees of the Whitney Museum of Art, New York. He received an Honorary Doctorate from Northwestern University, Evanston, IL in 2007. Wilson was awarded the Skowhegan Medal for Sculpture, Skowhegan School of Painting and Sculpture, Maine in 2006. He was elected President of the Board of Trustees, The Sculpture Center, New York in 2002, and the same year was the recipient of the 10th Larry Aldrich Foundation Award. Wilson was also awarded the MacArthur Foundation Genius Grant, Chicago (1999), the New York State Council on the Arts and the National Endowment for the Arts awards (1990), and the New York Foundation for the Arts Fellowship in Sculpture (1987 and 1991).



Fred Wilson’s work can be found in several public collections including: the Baltimore Museum of Art; the Brooklyn Museum of Art, New York; the Birmingham Museum of Art; Denver Art Museum; The High Museum of Art, Atlanta; the Institute of Jamaica, Kingston; The Jewish Museum, New York; Memphis Brooks Museum of Art, Memphis; Montclair Art Museum, New Jersey; Museum of Glass, Tacoma; The Museum of Modern Art, New York; Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri; the New School, New York; Seattle Art Museum; Studio Museum of Harlem, New York; and The Whitney Museum of American Art, New York.

The artist’s first solo exhibition at Pacewildenstein, Fred Wilson: My Echo, My Shadow, and Me was held at 32 East 57th Street, New York from March 11th through April 15th 2006.



Wilson recently mounted An Account of a Voyage to the Island Jamaica with the Un-Natural History of that Place at the Institute of Jamaica Gallery, Kingston, September 16, 2007–March 15, 2008. This installation was part of "Materialising Slavery: Art, Artefact, Memory and Identity," a four-part exhibition at the Museums Of History and Ethnography and the National Gallery of Jamaica. The exhibition was organized to coincide with the national and international events marking the bicentenary of the abolition of the trans-Atlantic African trade. Wilson's installation was a play on Hans Sloane's "A Voyage to the Islands Madera, Barbados, Nieves, S. Christophers and Jamaica, with the Natural History of the Herbs and Trees, Four-footed Beasts, Fishes, Birds, Insects, Reptiles, &c. Of the last of those ISLANDS," and explored the importance of the control of the natural world to colonization.
Fred Wilson by Marco de Rivera
Paris 201O


Fred Wilson currently lives and works in New York City.

mardi 12 janvier 2010

Christian Boltanski


A ne manquer sous aucun prétexte (à moins d’avoir un mot du docteur) Monumenta 2010 dans le Nef du Grand Palais à Paris.

Monumenta invite chaque année un artiste contemporain de renommée internationale à investir les 13 500 m² de la Nef du Grand Palais grâce à une œuvre spécialement conçue pour l’occasion.

Artisan de la mémoire, plasticien du temps, Christian Boltanski a conçu Personnes, une installation spécialement réalisée pour le Grand Palais. Une œuvre visuelle et sonore dans laquelle il aborde la question du destin et de l’inéluctabilité de la mort.

« Œuvre visuelle, mais aussi sonore, l’installation inédite réalisée pour le Grand Palais aborde un thème nouveau pour l’artiste, qui poursuit sa réflexion sur les limites de l’humanité et la dimension essentielle du souvenir : la question du destin et de l’inéluctabilité de la mort. Conçue comme une œuvre unique, qui transforme l’ensemble du bâtiment par la création d’une ambiance particulièrement émouvante, l’installation s’offre au visiteur comme un gigantesque tableau animé».

Renseignements pratiques :

www.monumenta.com

Monumenta : manifestation ouverte au public du 13 janvier au 21 février 2010
Nef du Grand Palais – Porte principale
Avenue Winston Churchill 75008 PARIS

Horaires
Tous les jours sauf le mardi
De 10h à 19h le lundi et le mercredi
De 10h à 22h, du jeudi au dimanche

vendredi 8 janvier 2010

Théorie du chiffon de Marc Lambron


Il s'agit d'un petit livre. Il n'est composé que d'un dialogue entre Jean-Louis Beaujour et Hélène Dumas. Qui est-il, lui ? Un très grand couturier, chimère de Karl Lagerfeld, de Galliano, de Marc Jacobs, d'Elbaz, d'Alexander Mac Queen. Qui est-elle, elle ? Une chroniqueuse de mode chic, très informée sur les coulisses du petit-grand monde de la fringue et du chiffon. Ensemble, avec des questions et des répliques sèches, ils vont traverser un univers d'apparence, de modes d'argent, de bon ou mauvais goût. Au passage, ces deux sociologues dresseront surtout un bilan de l'époque. Entre l'Etre et le paraître, comment choisir ? On parle de la vanité des hommes, de la peur des femmes, des rides, de la silhouette, des préjugés, du charme, du 'moderne', de la tradition.

Vannina Vesperini


Vannina Vesperini
Photo : Gilles Pernet
Direction Artistique : Marco de Rivera

mercredi 6 janvier 2010

Vanité par Marco de Rivera


Vanité par Marco de Rivera

Vannina Vesperini


LA LINGERIE "DESSOUS-DESSUS"

Vannina Vesperini crée sa propre marque en 1996. L’enseigne s’est rapidement fait un nom dans le milieu du haut de gamme et du luxe. Elle évolue dans le monde très prisé de la lingerie et s’est construit son image de marque en devenant le précurseur du concept « Dessous-Dessus ». Porter la lingerie comme un vêtement est "l’attitude lingerie" qu'elle promeut.

Aujourd’hui, la presse, les créateurs et les grands groupes industriels lui donnent raison en empruntant cet élément nouveau dans leurs collections.

Vaninna Vesperini a été nominée au titre de Meilleur Créateur de l’Année 2004 par Paris Capitale de la Création et le salon International de la Lingerie. La même année, elle fut également lauréate du prix du Talent de la Séduction au Sommet du Luxe et de la Création.
Photo : Gilles Pernet et Ali Mahadavi

Direction Artistique : Marco de Rivera

Nadia Benbouta


Olivier Castaing, Directeur de la School Gallery donne
carte blanche à l’artiste Nadia Benbouta pour sa
première exposition personnelle.
Au programme : Pièces de viandes, pièces anatomiques
et pièces lumineuses.
Tout commence par un portrait en pied du véritable
boucher nain de l’artiste posant fièrement au milieu de
ses trophées bovins sanguinolents. Une métaphore de la
pensée devient la sculpture d’un cerveau en margarine.
Un portrait, équestre, trône royalement. Seulement le
cheval est de bois et le Maréchal âgé de douze ans
arbore innocemment la stature de Louis XVI comparé au
boucher, forcément .
L’ensoleillement évoqué précédemment a quitté la
cuisine pour la chambre. « C’est chaud » et la margarine
fond. Voici toute une série inédite de néons à l’écriture
schizophrénique et aux messages érotiques, sur dessins
et tableaux également. Dans une bouée à tête de cerf,
un jeune éphèbe cerclé façon « makis »- il n’y a qu’un
bout qui dépasse- fait des ronds dans l’eau. Une
Parisienne de l’Ouest, naturiste, ayant certainement
perdu ses lentilles, se ballade en sautoir monogrammé
pour canidé en attente d’un nouveau maître. Confort
Bourgeois.

vendredi 1 janvier 2010