samedi 16 janvier 2010
Isadora Duncan, pieds nus, sans corset ni préjugés
Un seul film de trente secondes témoigne de la danse d'Isadora Duncan (1877- 1927). Réalisé dans un jardin en URSS, il met en scène Duncan, tête en arrière et yeux au ciel, l'une de ses postures familières, en train de tournoyer au milieu d'une ronde de spectateurs. Beaucoup d'hommes dans le public. Beaucoup d'hommes aussi, parmi les admirateurs de la danseuse. Du sculpteur Auguste Rodin au photographe Edward Steichen, en passant par le poète russe Essenine avec lequel elle se maria en 1922, la liste des artistes tombés sous le charme de la Californienne magnétique est longue. Le sculpteur Antoine Bourdelle (1861-1929) fut aussi saisi par sa vitalité : c'était en 1909, lors de la représentation d'Iphigénie en Tauride de Gluck, donné au Théâtre de la Gaîté-Lyrique, à Paris. Dès le lendemain, Bourdelle en tirait cent cinquante dessins à l'encre....Rosita Boisseau Le Monde
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