dimanche 30 janvier 2011
Tassos Sofroniou by Marco de Rivera
Marco de Rivera : Why conquistador?
Tassos Sofroniou : Because there is still ground to explore and conquer in modern menswear based in historical references without be costume or pretentious .
Marco de Rivera : This is a lifestyle collection
Tassos Sofroniou : Yes it is indeed because i want to dress travelers and urban heroes who are in the forefront of their choices. They want a new basic that is not jumpers and tracksuit bottoms with trainers. They want easy going luxurious handmade detail and multifunctional garments to buy.
Marco de Rivera : Is this the new urban mythology in menswear?
Tassos Sofroniou :Yes because i m Greek with a long line of tradition and history but i sense the same for other civilizations too, like Spain-were my labels name is originated-as well as China , Africa and Japan a,s.I feel like this is a universal language among this ancient cultures and that s the connection and the bond among men who wear conquistador.
Marco de Rivera : What are your colors ?
Tassos Sofroniou : I m close to the colours of earth like deep green, sand brown, cloud grey and always blue black in every collection as my canvas and my identity for this Winter collection.
Marco de Rivera : I know you used to work with Isabella Blow as a stylist in London.
Tassos Sofroniou : Yes I was lucky enough to work and live the comeback of London fashion with Issy and the remarkable changes in the late 90's.I learned to absorb everything around me and translate it to style and image. Therefore soon I got a camera and started to shoot my own fashion spreads. But fashion is in my blood and i noticed a gap in luxurious contemporary basics and i decided to launch Conquistador in Athens - Greece.
Marco de Rivera : Were we can buy your collection.
Tassos Sofroniou : In Greece at Sotris-Athens and Hionidis-Thessaloniki, in Cyprus at MMK1. Soon I ll have a international distribution please visit www.conquistador.gr
Photos by Tassos Sofroniou
Grooming Yannis Siskos
Modeled by Egor, Michael (Vn Models)
Art Direction : You & I
Post Production : Post Mode
French PR : Systeme-D.net
Paris Showroom : 11, Rue de Saintonge, 75003, Tel +306974396808 JAn 20-25th, 2011
PORTRAIT PHOTO BY Dimitris Skoulos
Later,
Marco de Rivera
Alice lemoine au pays du tricot .
Alice lemoine au pays du tricot
Marco De Rivera:
Pourquoi le tricot?
Alice:
Ça permet d'être indépendante dans la recherche et dans la production. et ça donne aussi un air brouillon que j'aime bien.
Marco:
Est ce que c'est vos études à Esmode Tokyo qui vous ont donné le gout du brouillon?
Alice:
Non, j'étais déjà très brouillon avant d'y aller mais je souhaitais plutôt le contraire, apprendre la patience.
Marco:
Donc cette collection est une collection rare?
Alice:
Chaque modèle me demande beaucoup de temps de réalisation car je travail uniquement en 3D.
Marco:
Quelle est la femme que vous habillez?
Alice:
La première c'est moi, et en suite toutes celles qui ont envie d'être libre dans un vêtement confortable et qui donne de l'assurance.
Marco:
Quel est l'inspiration pour cette collection :
Alice:
D'une façon générale je travaille sur l'articulation du corps.
Marco:
Où peut on acheter la collection?
Alice:
À Paris chez Colette pour l'été, et pour la prochaine saison à l'international....
Marco de Rivera Paris 2011
www.lemoine-tricote.com
mercredi 26 janvier 2011
Olivier Saillard par Caroline Loeb
Olivier Saillard, désormais directeur du Musée Galliéra, le musée de la mode, régale les happy few de la mode deux fois par an avec des performances ultra chics et d'une intelligence sans faille. Pendant les deux Fashion weeks annuelles et avec la collaboration indéfectible et élégante de Violeta Sanchez, l'une des mannequins les plus emblématiques et les plus particulières des années 80, l'égérie de Helmut Newton, David Seidner et Yves Saint Laurent, (rien que ça!), il nous offre dans un show d'une demie heure, une mise en abime brillante de la mode et de sa vacuité. Hier 25 janvier, comme à l'accoutumée, nous avons eu droit à un sacré lifting mental! A la lecture du carton et de son intitulé "O tempes suspends ton vol" imprimé sur une feuille d'agenda arrachée, comme chaque journée qu'on tente de voler au néant, on avait compris qu'il y serait question de temps, de vieillesse, de jeunesse… Comment ne pas paraphraser Corneille pour s'écrier "Ô rage, ô désespoir… Ô jeunesse ennemie…."
Devant un parterre de ce qui se fait de plus raffiné dans le petit monde de la mode, de Christian Lacroix à Clara Saint en passant par Dominique Isserman, définitivement accros à ces rendez vous, on découvre sur le sol en béton gris, des gazes blanches qui nous dissimulent des objets. Un assistant lève le voile. Ce sont des protège visages au bout d'un manche, tout ça en plastique, recouverts d'impressions de photos en noir et blanc qui en épousent la forme. Sous chaque masque est posée une feuille sur laquelle est écrit le texte subtil et désopilant qui sera lu tour à tour par Olivier et Violeta. Celui qui ne lit pas, tient le masque devant son visage et se tourne avec grâce pour le montrer à l'assistance, pliée de rire. Les textes d'Olivier sont, comme toujours, des bijoux d'élégance et de malice, et ses phrases tranchantes comme des scalpels. Il se moque avec cruauté et humour noir, la couleur qu'a lancée Yves Saint Laurent, des méfaits de la chirurgie esthétique. Il est question de bouches et nez en cagettes, de haute suture et autres trous de bouche en canard WC… On est aux anges. Dans l'assistance, celles et ceux qui ont eu recours aux seringues et/ou aux bistouris sont nombreux; comme ils savent qu'il n'y a rien de tel pour remonter le visage qu'une bonne rigolade, ils s'en donnent à coeur joie. Le temps de la performance, Olivier Saillard nous expédie la chirurgie esthétique et ses dérives désolantes. S'il commence par nous rappeler ce que celle-ci doit aux gueules cassées de 14-18, il brode ensuite sur ce que ces nouveaux visages en série nous renvoient comme image de nous formatées, lisses, et surtout désespérément stupides. Olivier d'évoquer Jeanne Moreau, à la bouche mythique et sublimement dédaigneuse, la Casati, photographiée par Man Ray, avec ses quatre grands yeux charbonneux, la Magnani aux belles rides de douleur et l'angoissant Michaël Jackson avec son nez pincé de pince à sucre obsolète.
Les grandes cramées du bistouri peuvent numéroter leurs abatis. Elles sont laminées par la prose proche du haïku dite avec grâce par Violeta dont le nez unique a changé la face de la Haute Couture.
C'est un défilé de tronches mais aussi de citations littéraire, de "Confessions d'un masque" de Mishima à "La peau de chagrin" de Balzac et si Olivier tire à bout portant, son show est lui, tiré à quatre épingles.
Le divin Olivier de conclure en citant Coco, la grande Mademoiselle au visage ridé comme une vielle pomme et à la moue hautaine " Il n'y a rien de plus vieillissant que de vouloir rester jeune". CQFD!
Un vrai moment d'art moderne.
Comme le dit Paquita Paquin, qui se précipite, comme nous tous, en coulisses pour embrasser les deux performers: "Tu as épuisé le sujet". S'il l'a épuisé, s'il a bien fait les coins, nous, nous sommes rajeunis de dix ans devant de tels assauts d'esprit et de culture. On se sent renaître cet après midi froid, et on se dit que 2011 commence sur des chapeaux de roue! Question niveau, il a mis la barre haut.
Mais ce mardi, le plus navrant, ça n'étaient ni les faux nez ni les bouches repulpées. Mais bien les faux culs. Et ceux là, aucun bistouri n'y peut mais.
Caroline Loeb Paris 25 01 2011
vendredi 21 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Carla Bruni by Sacha
mardi 18 janvier 2011
mercredi 12 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
mercredi 5 janvier 2011
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