jeudi 26 mars 2009

Camille Miceli


Camille Miceli, c’est la fashionista par excellence. Quand le commun des mortels est ami avec Pierre, Paul ou Jacques, elle vous parle d’Azzedine (Alaïa), de Karl (Lagerfeld) ou encore de Marc (Jacobs). Forcément, la directrice artistique de la joaillerie
chez Louis Vuitton a travaillé avec chacun de ces maestros de la haute couture, gérant la communication avant
d’intervenir dans l’organisation de ces prestigieuses maisons. L’envie de créer la tenaillait depuis longtemps, c’est Marc Jacobs qui va l’encourager à franchir le pas. « Dix jours avant le défilé de l’été 2003, Marc m’a demandé de créer une paire de boucles d’oreilles. Je ne pouvais plus reculer ! » dit-elle dans un éclat de rire.

Camille Miceli porte un chemisier transparent, rose shocking, sans aucun dessous. Son style hors code s’impose d’emblée. Elle est de celles qui assument toutes les audaces. Mieux, elle s’en amuse ! Son appartement lui ressemble : acidulé, drôle, extravagant. Ses murs sont recouverts d’oeuvres d’art signées, entre autres, de l’artiste japonais Takashi Murakami, qui collabore avec Marc Jacobs pour Louis Vuitton. Comme cette table basse, sculpture fleur, inspirée de l’imagerie manga, pop et décalée. Dans son dressing, Camille Miceli imprime la même élégance moderne. Une multitude de boîtes à chaussures souvent siglées Vuitton s’érige au sol. Sa penderie recèle des trésors : des pièces vintage et plus récentes de grands couturiers. Hippie chic, glam rock, classique sophistiqué… Avec humour et talent, Camille Miceli sait jouer avec la mode. « J’aime associer les contraires, créer des clashs.

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