samedi 28 avril 2012
mercredi 25 avril 2012
dimanche 22 avril 2012
L'air de Paris - Marc Audibet
L'AIR DE PARIS — MARC AUDIBET
En l'espace de quelques collections, Marc Audibet a su s'imposer comme étant l'un des stylistes français les plus originaux. Loin des ex- centricités ou de la banalité de la plupart de ses confrères, il est en train de réintroduire une notion que le monde de la mode semblait avoir ou- blié depuis quelques années: l'exigence. Exigence d'un vêtement par- fait, essentiel, conforme à nos besoins les plus élémentaires de confort et de luxe. Élégance et modernité, le vêtement Marc Audibet est pensé par rapport à un corps en perpétuel mouvement qui retrouve en s'y glis- sant ses justes proportions. Respect de la femme et souci de la beauté, il ne travaille qu'à partir de matériaux nobles: la soie, le lin, la laine, le cachemire, le crêpe. Mais, à partir de ces tissus de base, il a su inventer et faire fabriquer la version extensible de ces matières en y faisant ajouter du lycra.
Body-léotard, robe, jupe, veste ou manteau, tous ses vêtements ont un point commun: ils ne comportent ni fermetures éclair, ni boutonnières; ils n'entravent jamais le corps dans ses mouvements.
Aux antipodes du vêtement-anecdote, Marc Audibet propose une nouvelle ligne qui prend en compte aussi bien la science séculaire du drapé indien, que les nécessités propres aux gestes quotidiens. Ses vê- tements appellent à un nouvel art de vivre, sa démarche nous mène tout droit vers une femme simplement contemporaine.
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1. Du 8 septembre au 12 novembre 1987.
ART COLOGNE ANGST ET LUXE
Françoise-Claire PRODHON
lundi 9 avril 2012
vendredi 6 avril 2012
Cristobal Balenciga
En hommage au maître de la couture (1895-1972) et à l’occasion du 40e anniversaire de sa disparition, Galliera dévoile, avec le soutien de la Maison Balenciaga, une collection de modes passionnément assemblée par le couturier et généreusement donnée par sa famille au musée. A voir du 13 avril au 7 octobre 2012 aux Docks - cité de la Mode et du Design.
Corps à baleines et casaquins, habits de lumière en satin, boléros en velours, collets et mantelets, robes à tournures, étoles en cachemire, mantilles en dentelle, échantillons de broderie et de passementerie... Toutes ces pièces, souvent somptueuses, parfois modestes, composent pêle-mêle cette collection des dix-huitième, dix-neuvième et vingtième siècles.
Plus de soixante-dix costumes et éléments de vêtements dialoguent avec une quarantaine de robes et de manteaux haute couture griffés Balenciaga entre 1937 et 1968, issus du fonds Galliera ou prêtés par la Maison Balenciaga. Des accessoires, des photos, des croquis ainsi que des ouvrages sur l’art et le costume complètent cet ensemble témoignant autant de la passion du couturier pour l’histoire que de sa maîtrise d’un métier appris enfant, auprès de sa mère.
La scénographie, restituant les réserves d'un musée de mode avec de longues allées de compactus à tiroirs, présente ces trésors d’inspiration qui ont valeur d’archives. Pour le visiteur, une invitation à parcourir le « musée imaginaire » de Cristóbal Balenciaga : une Espagne traditionnelle et folklorique, le noir et les couleurs sombres, l’épure des vêtements religieux et de cérémonie, les grands maîtres de la peinture espagnole, et à partager l’intimité créatrice du « Couturier des couturiers ».
dimanche 1 avril 2012
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