jeudi 29 octobre 2009

Marc Audibet


Marc Audibet
Vous restez une sorte de puriste du vêtement…
- J’ai appris ça à travers la couture et j’y reste très attaché. Il est de bon ton de parler de la mode comme d’un art, mais il y a avant tout un art de la mode, et il réside dans la technique. Mes héros, ce sont Madelaine Vionnet, Paul Poiret, Cristobal Balenciaga, Coco Chanel et Claire Mc Cardell – pionnière du sportswear américain. J’ai aussi un faible pour Mario Fortuny. Ce sont les plus importants du point de vue de la création parce qu’ils ont questionné le vêtement dans ses structures mêmes. Quand j’ai crée ma marque en 1984, ce qui m’intéressait – très prétentieusement au fond – c’était de faire un acte de création. Une de mes erreurs a été de ne pas comprendre que la mode repose sur des histoires de tendances. Ces tendances intéressent plus les médias qu’elles ne créent de nouvelles propositions vestimentaires. Lors’qu’un designer propose une recherche personnelle, elle n’est pas comprise. Mais si son idée est copiée, ou qu’ils sont deux à travailler dans la même direction, on appelle cela une tendance. La presse s’y intéresse alors… Paris

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire