vendredi 4 septembre 2009
Vannina Vesperini
Les « dessus chics » de Vannina Vesperini
Les « dessus chics » de Vannina Vesperini
Nuisettes en soie lycra, robes bustier en jersey brillant, ensembles en mousseline bordée de tulle léger… Depuis maintenant plus de dix ans, Vannina Vesperini sublime les femmes grâce à des créations aussi glamour que raffinées. Diplômée de l’école Esmod, la jeune femme crée la surprise dès sa collection de fin d’études : « Comme on ne savait pas dans quelle catégorie me placer, j’ai présenté mon travail devant les deux jurys : celui du prêt-à-porter et celui de la lingerie. J’ai été ovationnée », s’étonne-t-elle encore aujourd’hui.
Partant d’un concept fort, la jeune femme se dirige alors vers la création de dessous : « Je ne voulais pas enfermer mes créations dans des cases. J’ai donc imaginé de la lingerie que l’on peut également porter de jour. De là est née l’idée du dessus-dessous. » Un concept bousculant les codes de l’époque et qui ne fut pas toujours très bien accueilli au début. « Les gens ne saisissaient pas ma démarche. Ils ne comprenaient pas comment porter mes créations », avoue-t-elle. Repérée sur un salon de créateurs, c’est aux Etats-Unis que la recette fonctionne d’abord, avant de finalement trouver son public en France. « Chez nous, les choses se font toujours plus lentement. J’ai mis quatre ans à installer ma marque», souligne-t-elle.
En 2000, elle ouvre donc sa première boutique parisienne. Suivront deux autres, à Saint-Tropez et Ajaccio. En parallèle, elle est sollicitée par Victoria’s Secret, marque de lingerie culte outre-Atlantique, avec laquelle elle collabore régulièrement. Mais, quelques années plus tard, suite à un différend avec ses associés, Vannina Vesperini doit mettre la clé sous la porte et repartir de zéro. Un coup dur, qui n’entame ni sa joie de vivre ni son opiniâtreté. Elle a brillamment reconstruit son univers dans sa boutique-atelier de la rue de Tournon, dans le quartier de l’Odéon à Paris, où elle prend le temps de recevoir ses clientes…et ses clients. En effet, près de la moitié de sa clientèle est masculine. « Offrir de la lingerie n’est plus une chose taboue » ajoute-t-elle.
Aujourd’hui, après une collaboration avec la maison de parfums Annick Goutal, pour laquelle elle a imaginé une mini collection, Vannina Vesperini développe une gamme de bougies parfumées et d’huiles de massages. Une bonne façon de mettre nos sens sans dessus dessous.
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