mardi 21 juillet 2009
Israel Galván au festival d’Avignon
Felix Vasquez : Photo
Le trouble devant El Final de este estado de cosas, redux déborde le simple fait spectaculaire. Il relève, et c'est un phénomène très rare, d'une forme de révélation, au croisement magique d'une expérience esthétique et d'une confidence intime.
A 36 ans, sur un sujet qui le nourrit et le hante depuis l'enfance - la Bible est la lecture familiale -, Galvan trouve la voie directe et imparable de ce qu'il veut livrer de plus personnel sur un thème aussi risqué que le texte de Jean. Ses outils chorégraphiques aiguisés, ses partis pris visuels passionnants, cimentés par une tranquillité intérieure, imposent leur loi. Jusque dans ses pointes burlesques, l'hypothèse Galvan sur la fin du monde tombe comme une évidence.
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