dimanche 12 juillet 2009
Gustavo Lins / Le Figaro
GUSTAVO LINS. « Quand je prends mon crayon et que survient une interrogation, c’est encore et toujours le kimono qui m’aide à trouver la solution esthétique. » C’est donc encore et toujours l’essence du vêtement traditionnel japonais que l’on retrouve dans cette jupe en mousseline de soie poudrée doublée de coton gris ou dans cette tunique en tissu à base de papyrus noir, joliment retravaillé en drapé. Ni détails spectaculaires, ni falbalas comme les aime la couture d’autrefois. Le créateur brésilien affine sagement, parfois trop, son propos avec des pantalons en denim gris irisé bien coupés, des vestes en agneau plongé drapé bénitier sur le devant, et des manteaux en astrakan gris argenté portés sur un pull d’homme en maille jaune moutarde karashi.
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