jeudi 11 juin 2009

Jacques André


« Je est un autre. » Le poète Rimbaud en a l’intuition, le psychanalyste en fait l’hypothèse : il n’est rien qui compte dans une vie d’homme, dans le plaisir ou la souffrance, rien d’intense, dans la passion ou la détestation, qui ne prenne sa source en un lieu de Psychè échappant aux clartés de la conscience.
En découvrant l’inconscient, Sigmund Freud explore un nouveau champ d’étude et crée une méthode d’analyse : la cure psychanalytique. Du « Ça » au « surmoi », de la « dépression » à la « sublimation », de l’interprétation des « rêves » au « divan », la psychanalyse a son vocabulaire propre et nous invite à (re)penser l’« amour », la « mort », l’« humour », la « tendresse »…
Jacques André est membre de l’Association Psychanalytique de France (APF). Il est professeur de psychopathologie à l’Université Paris Diderot. Il dirige aux Puf la « Petite Bibliothèque de Psychanalyse ». Il est notamment l’auteur de La sexualité féminine (« Que sais-je ? » n° 2876), Aux origines féminines de la psychanalyse (Puf, « Quadrige », 2004), L’imprévu en séance (Gallimard, « Tracés », 2004) et Folies minuscules (Gallimard, « Tracés », 2008).

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